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Dans l’obscurité de la salle de cinéma ou dans l’espace tamisé de la galerie, l’emprise des images de Jacques Perconte est saisissante. Il y va d’une densité des formes qui s’auto-génèrent jusqu’à leur disparition. Pulsations et ressacs, pures intensités chromatiques créent une texture épaisse, alors que d’énormes pixels font que les couleurs se diluent, circulent, se rependent d’un plan à l’autre. L’extrême fidélité et la précision mimétique de l’image numérique sont détournées dans un acte radical qui s’attaque à la racine binaire de l’information numérique pour mieux accéder à l’essence vibratoire du réel.